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Creator (Definite): Baruch SpinozaDate: 1677
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Quoted by Henry Maudsley, The Physiology and Pathology of the Mind. 1867.
Description:note to 'There is no difference, indeed, as Spinoza observes, between appetite and desire, except in so far as the latter implies consciousness; desire is self-conscious appetite.' (131); 'Le désir, c'est l'appétit, avec conscience de lui-même. Il résulte de tout cela que ce qui fonde l'effort, vouloir, l'appétit, le désir, ce n'est pas qu'on ait jugé qu'une chose est bonne: mais, au contraire, on juge qu'une chose est bonne par cela même qu'on y tend par l'effort, le vouloir, l'appétit, le désir." - Spinoza, Des Passions, Schol. to Prop. ix.' (145)
note to 'it certainly must be allowed that there is something in the emotion more special than the general feeling either of pleasure or pain... It is, in reality, the specific character of the idea which determines the specific character of the emotion ; and accordingly emotions are as many and various as ideas.' (136); '"Autant il y a d'espèce d'objets qui nous affectent, autant il faut reconnaître d'espèces de joie, de tristesse, et de désir; et en général de toutes les passions qui sont composées de celles-là, comme la fluctuation, par exemple, ou qui en dérivent, comme l'amour, la haine, l'espérance, la crainte," &c. — Spinoza, Des Passions.' (145)
note to 'Experience proves that the customs and religions of different nations differ most widely; what one nation views as crime, another praises as virtue; what one nation glorifies in as a legitimate pleasure, another reprobates as a shameful vice: there is scarcely a single crime or vice that has not been exalted into a religious observance by one nation or other at one period or other of the world's history. How much, then, is the moral feeling or conscience dependent upon the due educational development of the mind!' (138); '"Mais il faut en outre remarquer ici qu'il n'est nullement surprenant que la tristesse accompagne tous les actes qu'on a continue d'appeler mauvais, et la joie tous ceux qu'on nomme bons. On conçoit en effet par ce qui précède que tout cela dépend surtout de l'éducation. Les parents, en blâtmant certaines actions, et réprimandant souvent leurs enfants pour les avoir commises, et au contraire en louant et en conseillant d'autres actions, ont si bien fait que la tristesse accompagne toujours celles-là et la joie toujours celles-ci. L'experience confirme cette explication. La coutume et la religion no sont pas les mêmes pour tous les hommes: ce qui est sacré pour les uns est profane pour les autres, et les choses honnêtes chez un peuple sont honteuses chez un autre peuple. Chacun se repent donc ou se glorifie d'une action suivant l'éducation qu'il a reçue." — Spinoza, Des Passions, p. 159.' (145)
'Spinoza, whose admirable account of the passions has never yet been surpassed, and certainly will not easily be surpassed, only recognises three primitive passions, on the basis of which all others are founded - joy, sorrow, and desire. (a) Desire, he says, is the very nature or essence of the individual, whence it is that the joy or sorrow of each individual differs from that of another as the nature or essence of one differs from that of another. (b) Joy is the passage from a less degree of perfection to a greater degree of perfection, and accompanies, therefore, all actions that are called good. (c) Sorrow is the passage from a greater degree of perfection to a less degree of perfection, and accompanies all acts that are called evil.' (141)